LE VENTRE : CE DEUXIÈME CERVEAU

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200 millions de neurones veillent à notre digestion à l’intérieur de notre ventre !

Ainsi donc, il y a des neurones ailleurs que sous notre boîte crânienne ?
Et pire : ils agissent sur nos neurones, légalement situés dans la tête, par des connexions sophistiquées qui lui communiquent des informations, via les neurotransmetteurs.

Mon ventre abrite une colonie de cent mille milliards de bactéries dont l’activité influence notre personnalité et nos choix.
Mon ventre, très fortement connecté au système nerveux, bavarde avec mon cerveau situé entre mes deux oreilles.
Alors, pourquoi ? et que se disent-ils ?

En fait, ils se disent des choses que nous savons déjà : Il me fait tordre de rire, j’ai les foies, elle a du cœur au ventre, avoir de l’estomac etc.


Mais aussi ce que nous ne savons pas : la dégénérescence de neurones intestinaux entraînerait certaines maladies neurovégétatives du cerveau comme la maladie de Parkinson.

D’ailleurs, l’acupuncture abdominale, pratiquée depuis une quarantaine d’années en Chine, soigne de nombreuses pathologies dont la maladie de Parkinson, celle d’Alzheimer et la dépression.

 

 

Mais pourquoi ?

Il y a 450 000 ans (oui, il faut remonter un peu loin quand on parle d’évolution), l’homme qui, à l’époque s’appelait du joli nom d’Erectus,  a trouvé comment maîtriser le feu. Il s’en est servi pour se protéger des carnivores qui adoraient manger des humains et aussi, sans doute par hasard, il a trouvé que la viande grillée changeait un peu de la viande crue. En fait, cela venait d’introduire un changement majeur dans son évolution.

Certains aliment sont indigestes lorsqu’ils sont consommés crus, mais une fois cuits, il apportent des nutriments dont ne pouvaient pas bénéficier le corps humain avant la découverte de la cuisson des aliments.
Et aussi, il dispose de plus d’énergie à consacrer à autre chose qu’à sa digestion, celle-ci étant grandement facilitée par la cuisson des aliments.

Notre cerveau sous le crâne, libéré ainsi du processus complexe, énergivore de la digestion, a pu ainsi se consacrer à d’autres activités intellectuelles. Le fait d’avoir deux cerveaux a joué un rôle majeur dans notre évolution et, en se dédoublant tout en restant étroitement connectés, ils se sont révélés beaucoup plus efficaces qu’un seul énorme cerveau.

 

 

DES TRUCS POUR MAIGRIR

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Comme vous le savez déjà, être mince ou bien en chair, provient surtout de ce que l’on mange.

C’est un domaine trop complexe pour s’y risquer sans se tromper, néanmoins, avoir quelques trucs à utiliser quand on part en guerre contre des kilos en trop, peut se révéler très efficace, un jour après l’autre.

Alors, que devons-nous remplacer, le temps de revenir à son poids normal ?

Tout ce qui peut produire ou est fait de farine : pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs : haricots secs, pois-chiches, lentilles, châtaignes, etc.

          

Par :
La poire, c’est un fruit tout à fait inoffensif en termes de prise de poids, mais il possède deux atouts majeurs :
Réduit en compote, il a une texture satisfaisante, qui peut remplacer des produits faiseurs de gras, comme la farine ou la crème, habituellement utilisées pour épaissir une sauce.
Son goût est suffisamment polymorphe pour s’adapter à toutes sortes de sauce, salées ou sucrées.

 

La banane, son alter ego, dans les gâteaux, à la place de la farine et de l’huile.
Le moelleux est assuré, le goût irréprochable.

 

 

C’est vrai aussi pour :
La courgette – La pomme,  à la place…

 

 

 

 

Pensons aux fruits de mer : satisfaisants et sans risque pour notre tour de taille.
Moules, pétoncles, crevettes, homards, langoustines, huîtres bien sûr, et tous les œufs de poisson.

 

Les mythes :
Faire du sport
 nous apportera une belle santé, sculptera nos formes et nous rendra de bonne humeur, mais non, cela ne nous fera pas maigrir.
Il faudrait faire des journées entières d’exercice pour espérer maigrir un tout petit peu. Au contraire, cela stimule l’appétit.
Les publicités pour vendre des boissons et aliments très caloriques, utilisent ce stratagème pour faire croire que nous pouvons boire sans danger pour notre ligne : boisson gazeuse sucrée et hamburgers de restauration rapide, puisque nous ferons de l’exercice ensuite pour brûler toutes les calories supplémentaires qu’ils contiennent, c’est totalement impossible :

https://www.youtube.com/watch?v=eXTiiz99p9o


Boire de l’eau
, va nous hydrater, aider à l’élimination des déchets de notre corps, augmenter le métabolisme, et oui, cela va nous aider à maigrir.
2 litres d’eau pure, pas trop froide et bue entre les repas, sinon, elle vient alourdir notre bol alimentaire et dissoudre les sucs gastriques qui nous permettent de digérer efficacement.
Le thé, le café, les tisanes, les jus sont en plus, l’eau pure  viendra s’y rajouter.

 

 

 

Bien dormir et beaucoup : oui

 

 

 

Ce que nous savons, sans pouvoir toujours le faire :

Manger lentement, sans stress et en mâchant bien : oui

 

Ne pas manger entre les repas et après celui du soir : oui

Ce que nous devons trouver par nous-même, les trucs qui marchent pour nous :

 Manger du yaourt ou du kéfir à la fin du repas pour finir de nous remplir, même avec un 10 % de gras, si on déteste le 0%, ce n’est rien par rapport à une fringale de pâtisserie.

L’eau pure que nous buvons peut éliminer temporairement la sensation de faim, remplir le ventre.

Les fruits aussi, reculent le besoin de manger des aliments pour nous calmer, et qui nous engraissent.

Éviter de manger des aliment  « emballés » : légumes et fruits frais plutôt que des conserves, baguettes de pain frais au lieu de pains en sachets de plastique, elles ont moins de conservateurs et de pas de sucre ni de malt, jus de fruit frais plutôt qu’en bouteilles, etc.

 

La quantité
Fondamental, c’est le secret bien sûr, car nous pouvons et devons manger de tout, sans restriction une fois revenus à notre poids normal, à condition que la quantité respecte nos besoins énergétiques.
Cette quantité nous est personnelle, elle correspondrait pour chaque repas, au volume contenu dans nos mains mises en coupe l’une contre l’autre, comme pour créer un petit bol dans lequel nous voudrions transporter quelque chose.

 

UMAMI

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Le goût est l’un de nos 5 sens, il nous est propre, mais commun à tous.

 

Au XIXe siècle,  il est passé à la moulinette de la classification, très à la mode à l’époque, et le postulat des 4 goûts fondamentaux fut fixé.


Sucré, salé, amer et acide, tout le reste étant considéré comme provenant de perceptions autres : tactiles, olfactives, psychologiques etc.

 

Malgré tout, en 1908, un scientifique japonais a réussi à introduire un cinquième goût dans ces saveurs primaires !
Il l’a nommé umami en japonais : うまみ  « savoureux », qui exprime l’amélioration introduite à l’intégralité de la saveur d’un plat par un umami.

                          

Il a découvert que certaines zones de la bouche réagissaient au glutamate, qui est le responsable du goût « umami ».

Le glutamate est un constituant naturel des protéines d’origine végétale et animale. On en trouve, dans des proportions appréciables, dans les tomates, les raisins, les champignons, certains fromages comme le parmesan et le roquefort, les extraits de levure de bière : Petite marmite ou Vegemite en Australie et d’une façon générale, dans ce qui est concentré, comme les bouillons : les concentrés de viande,  les sauces de poisson : Nuoc-mam, les viandes et poissons séchés ou fermentés.

                      

Le goût reste difficile à schématiser et résulte d’une perception globale d’informations sensorielles, mais aussi psychologiques et sociales et finalement, le goût comme l’appétit vient rejoindre la batterie d’outils nécessaire à la survie d’un être humain, il est protégé par son réflexe atavique de rejeter ce qui a mauvais goût, un goût de poison…

 

Dans ce débat sur la schématisation ou non du goût, il nous reste, depuis la nuit des temps, une stratégie pour améliorer la saveur des plats, y ajouter l’umami ! pour leur donner un goût de « Revenez-y ».

Le morceau de lard rance rajouté dans la marmite de soupe de légumes bouillottant au fond de la cheminée nuit et jour, pour offrir à toute heure une assiettée réconfortante à tous ceux en ayant besoin dans la maisonnée, le fromage odorant râpé, rajouté au plat, ou la truffe, introduite dans l’omelette, autant d’umamis pour transformer une nourriture simple en  mets exquis.