Pour la grande famille linguistique algonquine, l’intensification du commerce des fourrures, principalement de castor, leur permet de s’enrichir considérablement.
Outre la pêche et la chasse, ils peuvent bénéficier de récoltes : un peu de maïs, différents légumes et légumineuses.
Sans doute dans les cuisines et autour des feux s’échange-t-on des secrets culinaires : pemmican contre poule au pot.
LE PEMMICAN:
Prenez un bloc de bison séché, si vous n’avez plus de bison, vous pouvez le remplacer par de l’orignal ou du wapiti.
Réduisez-le en poudre dans un mortier.
Tout en continuant à piler, incorporer petit à petit une quantité équivalente de graisse fondue de bonne qualité.
Quand votre mélange est bien homogène, rajouter des baies d’amélanchier ou d’aronia, des cerises, des groseilles ou des airelles selon la saison, continuer à piler le tout jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse ; le mélange ne doit pas être trop liquide, ne forcez pas sur les fruits.
Laissez refroidir, puis empaquetez dans des sacs en peau de bison, afin d’obtenir des pâtés d’environ quarante kilos. Ces pâtés se conserveront indéfiniment, car ils ont la particularité de ne pas moisir et vous pourrez en rajouter un à votre matériel de survie lors de vos expéditions polaires, il ne gèlera pas.
Servir froid découpé en tranche fines et entouré d’une garniture de petits fruits rouges ou grillé sur la braise avec des filets de saumon pour un surf & turf.
Idéal aussi pour les pique-niques ou en apéritif sur un canapé, décoré d’une olive verte.