CUISINE DE LA CIVILISATION MAYA : COCHINITA PIBIL

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UNE GRACIEUSETÉ DE Stephen MacIntyre
Recette ancienne Maya – PÉNINSULE DU YUCATAN – Mexique

Entre la recette de l’époque maya et la recette moderne la différence est surtout due à la méthode cuisson : les mayas enterraient le porcelet à environ un mètre sous terre, ils démarraient un feu par-dessus, la chaleur des braises cuisant la viande à la manière d’un four, durant une journée entière; la chaleur se répartissait grâce aux feuilles de bananier qui enveloppaient le porcelet et à la terre qui le recouvrait.

Le Roucou est la traduction d' »achiote » en espagnol, c’est un fruit qui est aussi largement utilisé dans les Caraïbes.
Ce condiment est 100 fois plus riche en bêta-carotène que les carottes et on peut extraire un colorant rouge,  à partir des graines et de la pulpe qui entoure les graines du rocouyer. Ce colorant peut servir pour les peintures corporelles rituelles.
En écrasant finement les graines, on obtient une pâte utilisée dans la cuisine de la mésoamérique et des Caraïbes.

Recette moderne du cochinita pibil


Ingrédients :
1 kg de porc
250 ml de jus d’orange aigre
2 gousses d’ail
2 feuilles de laurier
60 ml de vinaigre blanc
5 mg de poivre
5 mg de sel
1 oignon rouge émincé
Roucou  : la moitié d’un petit paquet ou le quart d’un grand

Préparation :
Dans un bol, mélanger l’ail, le sel, le poivre, le jus d’orange, le vinaigre et la pâte de roucou.
Mettre ce mélange dans un grand sac à congeler, rajouter les feuilles de laurier, l’oignon émincé et le porc, bien secouer.
Mettre le sac dans le réfrigérateur ou le congélateur pour  laisser mariner la viande. Elle doit mariner pendant au moins 24 heures, mais peut rester plus longtemps si elle est mise au congélateur.
Au bout de ce temps,  laisser décongeler, puis mettre le tout à cuire dans une mijoteuse pendant 8 heures à feu doux.
Servir avec des haricots noirs frits et de la salsa Habanero.

       

 

TABOULÉ

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Une gracieuseté de WALEED ABDULLAH
MOYEN-ORIENT

Ingrédients :
Persil
Jus de citron
Huile d’olive
Bulgur
Tomates
Sel

Préparation :
Hacher le persil et couper la tomate en petits dés.
Les mélanger avec le bulgur, arroser de jus de citron et d’huile d’olive, saler.
Servir dans des feuilles de laitue et boire avec de l’Arak.

 

DOLMA

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Une gracieuseté de WALEED ABDULLAH
IRAK

 

Ingrédients :
Aubergine
Courgette
Feuilles de vigne
Poivron
250 gr de bœuf haché
1 verre de riz
Piment rouge
Sel et poivre
Ail
Citron
Huile

Préparation :
Découper la partie supérieure de l’aubergine, du poivron et de la courgette, les évider.
Mélanger le bœuf, le riz, saler, poivrer, rajouter le jus de citron et un petit verre d’huile.
Remplir l’aubergine, le poivron et la courgette avec le mélange et les placer dans une casserole.
Ouvrir les feuilles de vigne, y déposer un peu du mélange, l’emballer dans la feuille et les mettre autour des légumes dans la casserole.
Laisser cuire pendant une heure à feu doux. On peut rajouter un peu d’eau dans le fond pour éviter que ça n’attache.

                     

CUISINE TRADITIONNELLE DE LA PROVENCE

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La Barigoule

La barigoule est un champignon méridional qui pousse de la fin de l’été au début de l’hiver, essentiellement sous les pins. Barigoule

Ferme, charnu et tout à fait délicieux,  il devint, grâce à l’imagination créatrice d’un cuisinier, l’ingrédient d’une farce pour l’artichaut,  dont la recette fait maintenant partie de la tradition culinaire paysanne de Provence et qui porte  son nom.

J’ai retrouvé cette recette, sans doute très semblable à ce qu’elle était déjà au XVIIIe siècle, dans l’incontournable : « La cuisinière provençale » de J.B.Reboul, dont la première édition en 1897, rencontra un succès immédiat.

 

Artichauts farcis à la barigoule

Parez vos artichauts en enlevant seulement quelques feuilles autour et en coupant un peu le bout des autres. Avec une cuiller à légume, sortez le foin du milieu des artichauts, pour qu’il y ait la place de mettre gros comme une noix de la farce que nous allons indiquer :

Hachez 150 gr de petit salé, 2 oignons et faites roussir à moitié; mettez une poignée de champignons hachés, faites revenir; ajoutez gros comme un œuf de mie de pain trempée, une cuillerée de bouillon, sel, poivre, muscade, ail et persil hachés, ainsi que 2 jaunes d’œufs; donnez 2 tours sur le feu en mélangeant le tout. Retirez de côté et garnissez-en le vide des artichauts; mettez sur chacun une mince barde de lard, croisez une ficelle autour pour la maintenir.

          

Mettez quelques cuillerées d’huile dans une casserole avec un oignon haché et 2 carottes coupées en très petits dés; mettez les artichauts dessus, les feuilles tournées vers le haut, assaisonnez de sel et de poivre, arrosez d’huile, couvrez la casserole et faites partir sur le feu; remuez de temps en temps. Lorsque l’oignon et la carotte commencent à roussir, mouillez avec un verre de vin blanc que vous faites réduire de moitié; ajoutez 2 gousses d’ail, quelques cuillerées d’eau et laissez cuire à couvert et à petit feu.
Enlevez le lard avant de servir et mettez la sauce autour.

          

Hydromel

UNE GRACIEUSETÉ DE MONSIEUR SCIPION PÈRE, APICULTEUR,
MOUSTIERS-STE-MARIE, ALPES DE HAUTE PROVENCE

Ustensiles :
Deux tonneaux de bois bien rincés, d’une contenance minimale de 100 litres.
Une bonbonne en verre d’une contenance d’environ 15 litres pour le pied de cuve.

Préparatifs :
Presser 15 kg de raisin muscat écrasé à la main, pulpe, peau et pépins.
Verser ce jus dans la bonbonne et laisser macérer 2 jours à l’obscurité à une température d’environ 25 degrés.
           

À partir du deuxième jour, écouter la bonbonne, si ça cliquette, vous pouvez rajouter un kilo de miel le plus foncé et le plus parfumé possible, comme le miel de lavande, dissous dans 5 litres d’eau pure tiède.

Sinon, attendez jusqu’à ce que vous entendiez cliqueter et rajouter le miel à ce moment-là. Brasser souvent la bonbonne.
Au bout de 4 à 6 jours, quand ça recommence à cliqueter, rajouter encore 1 kg de miel dissous dans 5 litres d’eau.

Avec environ 12 litres de cette préparation, on peut ensemencer 100 litres d’hydromel.

Note : Une température de 25 degrés pour partir est idéale, ensuite on a besoin d’au moins 12 degrés, sans trop d’écarts.
Le temps orageux est excellent pour une meilleure fermentation.

S’assurer de bien rincer les tonneaux à l’aide d’eau et de cailloux.
Verser le contenu de la bonbonne dans le tonneau et brasser soigneusement  20 autres kilos de miel et 70 litres d’eau pure tiède.
Laisser environ 2 doigts de vide dans le tonneau.

Boucher avec du coton pour obstruer la bonde, bien brasser et rebrasser une fois tous les 15 jours. La fermentation va démarrer au bout de 15 jours.
Tous les mois, soutirer environ 10 litres d’hydromel, en le laissant ruisseler pour l’oxygéner, puis les remettre dans le tonneau.

Au bout de 3 à 4 mois, le cliquetage diminue, il faut alors aérer plus souvent.

Quand on n’entend plus rien, au bout de 3 à 6 mois, il faut alors faire en sorte que ça fermente le plus possible et le plus vite possible, car il est meilleur quand il a été bien oxygéné, en le brassant et le soutirant  pour l’oxygéner, au maximum.
Ensuite, on le laisse se reposer un mois.
Avec un tire-vin, en veillant à ce que l’extrémité du tuyau du tire-vin soit un peu au-dessus de la lie, ficeler un morceau de bois qui va atterrir dans la lie, à l’intérieur du tonneau.
Soutirer l’hydromel en le passant dans un autre tonneau rempli de cailloux et le faire couler tant qu’il est clair : c’est l’ouillage.
On peut jeter la lie ou la mettre en bouteilles pour d’autres usages.

Remplir le deuxième tonneau à ras bord, sans laisser d’air et boucher hermétiquement avec du liège. Laisser vieillir au moins 8 mois.

Ensuite battre 2 blancs d’œufs, les rajouter à l’hydromel et laisser clarifier.
Installer le tire-vin, tirer l’hydromel et le mettre en bouteilles.

 

 

 

 

LE VENTRE : CE DEUXIÈME CERVEAU

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200 millions de neurones veillent à notre digestion à l’intérieur de notre ventre !

Ainsi donc, il y a des neurones ailleurs que sous notre boîte crânienne ?
Et pire : ils agissent sur nos neurones, légalement situés dans la tête, par des connexions sophistiquées qui lui communiquent des informations, via les neurotransmetteurs.

Mon ventre abrite une colonie de cent mille milliards de bactéries dont l’activité influence notre personnalité et nos choix.
Mon ventre, très fortement connecté au système nerveux, bavarde avec mon cerveau situé entre mes deux oreilles.
Alors, pourquoi ? et que se disent-ils ?

En fait, ils se disent des choses que nous savons déjà : Il me fait tordre de rire, j’ai les foies, elle a du cœur au ventre, avoir de l’estomac etc.


Mais aussi ce que nous ne savons pas : la dégénérescence de neurones intestinaux entraînerait certaines maladies neurovégétatives du cerveau comme la maladie de Parkinson.

D’ailleurs, l’acupuncture abdominale, pratiquée depuis une quarantaine d’années en Chine, soigne de nombreuses pathologies dont la maladie de Parkinson, celle d’Alzheimer et la dépression.

 

 

Mais pourquoi ?

Il y a 450 000 ans (oui, il faut remonter un peu loin quand on parle d’évolution), l’homme qui, à l’époque s’appelait du joli nom d’Erectus,  a trouvé comment maîtriser le feu. Il s’en est servi pour se protéger des carnivores qui adoraient manger des humains et aussi, sans doute par hasard, il a trouvé que la viande grillée changeait un peu de la viande crue. En fait, cela venait d’introduire un changement majeur dans son évolution.

Certains aliment sont indigestes lorsqu’ils sont consommés crus, mais une fois cuits, il apportent des nutriments dont ne pouvaient pas bénéficier le corps humain avant la découverte de la cuisson des aliments.
Et aussi, il dispose de plus d’énergie à consacrer à autre chose qu’à sa digestion, celle-ci étant grandement facilitée par la cuisson des aliments.

Notre cerveau sous le crâne, libéré ainsi du processus complexe, énergivore de la digestion, a pu ainsi se consacrer à d’autres activités intellectuelles. Le fait d’avoir deux cerveaux a joué un rôle majeur dans notre évolution et, en se dédoublant tout en restant étroitement connectés, ils se sont révélés beaucoup plus efficaces qu’un seul énorme cerveau.

 

 

DES TRUCS POUR MAIGRIR

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Comme vous le savez déjà, être mince ou bien en chair, provient surtout de ce que l’on mange.

C’est un domaine trop complexe pour s’y risquer sans se tromper, néanmoins, avoir quelques trucs à utiliser quand on part en guerre contre des kilos en trop, peut se révéler très efficace, un jour après l’autre.

Alors, que devons-nous remplacer, le temps de revenir à son poids normal ?

Tout ce qui peut produire ou est fait de farine : pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs : haricots secs, pois-chiches, lentilles, châtaignes, etc.

          

Par :
La poire, c’est un fruit tout à fait inoffensif en termes de prise de poids, mais il possède deux atouts majeurs :
Réduit en compote, il a une texture satisfaisante, qui peut remplacer des produits faiseurs de gras, comme la farine ou la crème, habituellement utilisées pour épaissir une sauce.
Son goût est suffisamment polymorphe pour s’adapter à toutes sortes de sauce, salées ou sucrées.

 

La banane, son alter ego, dans les gâteaux, à la place de la farine et de l’huile.
Le moelleux est assuré, le goût irréprochable.

 

 

C’est vrai aussi pour :
La courgette – La pomme,  à la place…

 

 

 

 

Pensons aux fruits de mer : satisfaisants et sans risque pour notre tour de taille.
Moules, pétoncles, crevettes, homards, langoustines, huîtres bien sûr, et tous les œufs de poisson.

 

Les mythes :
Faire du sport
 nous apportera une belle santé, sculptera nos formes et nous rendra de bonne humeur, mais non, cela ne nous fera pas maigrir.
Il faudrait faire des journées entières d’exercice pour espérer maigrir un tout petit peu. Au contraire, cela stimule l’appétit.
Les publicités pour vendre des boissons et aliments très caloriques, utilisent ce stratagème pour faire croire que nous pouvons boire sans danger pour notre ligne : boisson gazeuse sucrée et hamburgers de restauration rapide, puisque nous ferons de l’exercice ensuite pour brûler toutes les calories supplémentaires qu’ils contiennent, c’est totalement impossible :

https://www.youtube.com/watch?v=eXTiiz99p9o


Boire de l’eau
, va nous hydrater, aider à l’élimination des déchets de notre corps, augmenter le métabolisme, et oui, cela va nous aider à maigrir.
2 litres d’eau pure, pas trop froide et bue entre les repas, sinon, elle vient alourdir notre bol alimentaire et dissoudre les sucs gastriques qui nous permettent de digérer efficacement.
Le thé, le café, les tisanes, les jus sont en plus, l’eau pure  viendra s’y rajouter.

 

 

 

Bien dormir et beaucoup : oui

 

 

 

Ce que nous savons, sans pouvoir toujours le faire :

Manger lentement, sans stress et en mâchant bien : oui

 

Ne pas manger entre les repas et après celui du soir : oui

Ce que nous devons trouver par nous-même, les trucs qui marchent pour nous :

 Manger du yaourt ou du kéfir à la fin du repas pour finir de nous remplir, même avec un 10 % de gras, si on déteste le 0%, ce n’est rien par rapport à une fringale de pâtisserie.

L’eau pure que nous buvons peut éliminer temporairement la sensation de faim, remplir le ventre.

Les fruits aussi, reculent le besoin de manger des aliments pour nous calmer, et qui nous engraissent.

Éviter de manger des aliment  « emballés » : légumes et fruits frais plutôt que des conserves, baguettes de pain frais au lieu de pains en sachets de plastique, elles ont moins de conservateurs et de pas de sucre ni de malt, jus de fruit frais plutôt qu’en bouteilles, etc.

 

La quantité
Fondamental, c’est le secret bien sûr, car nous pouvons et devons manger de tout, sans restriction une fois revenus à notre poids normal, à condition que la quantité respecte nos besoins énergétiques.
Cette quantité nous est personnelle, elle correspondrait pour chaque repas, au volume contenu dans nos mains mises en coupe l’une contre l’autre, comme pour créer un petit bol dans lequel nous voudrions transporter quelque chose.

 

POIRES BOURDALOUE

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Ingrédients :
6 poires
120 g de sucre
10 cl d’eau

Pour la crème :
2 jaunes d’œuf
70 g de sucre
40 g de farine
40 cl de lait
1 gousse de vanille
50 g d’amandes grillées

Préparation :
Couper les poires en deux à l’horizontale, peler la peau et ôter le cœur.
Les faire pocher dans un sirop préparé avec le sucre et l’eau.
Les sortir du sirop une fois cuites et les installer  individuellement dans une petite coupe.

La crème : Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue en deux.
Battre les jaunes d’œufs avec le sucre  jusqu’à ce que le mélange blanchisse, ajouter la farine et l’y dissoudre, puis ajouter très lentement le lait bouillant en continuant à battre le mélange.
Mettre à feu très doux, et laissez reprendre un bouillon en battant toujours.
Retirer la vanille, puis verser la crème sur les poires.
Coupez les amandes grillées en lamelles, en décorer le dessus des poires.
Servir très frais.

           

PAIN BLANC

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Une gracieuseté de JENNIFER MCHUGH

 

Ingrédients :
8g de levure sèche active
3 cuillères à soupe de sucre
2½ tasses d’eau chauffée à 110°F/45°C
1 cuillère à soupe de saindoux ramolli
1 cuillère à soupe de sel
6½ tasses de farine à pain

Préparation pour 20 portions:
Mettre la levure et le sucre dans un grand bol, les dissoudre avec l’eau chaude; incorporer le saindoux, le sel et 2 tasses de farine, bien mélanger.
Ajouter le reste de la farine, ½ tasse à la fois, en mélangeant bien après chaque ajout.
Déposer la boule de pâte obtenue sur une surface de travail légèrement farinée et la travailler pendant 8 à 10 mn, jusqu’à ce qu’elle devienne souple.
Huiler légèrement un grand bol, y placer la boule de pâte, la rouler pour la huiler sur toute sa surface. Puis la couvrir avec un linge humide et la laisser reposer dans un endroit chaud, jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume (± 1h).
Écraser la pâte avec le poing pour en faire sortir l’air et la poser sur une surface légèrement farinée. Couper la boule en 2 et les façonner en forme de pain. Puis, les installer dans 2 moules (9 x 15‘’) légèrement graissés, couvrir les moules avec un linge humide et laisser doubler la pâte une seconde fois pendant ± 40mn.
Préchauffer le four à 425°F, enfourner les pains et laisser cuire 30 mn ou jusqu’à ce que la croûte des pains soit bien dorée.
Frapper le dessous du pain : si ça sonne creux, le pain est cuit!

                      

AïGO BOULIDO

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Recette provençale traditionnelle
provence

Pour l’Aïgo boulido :

Ingrédients
1 litre d’eauAil pour Aïgo boulido
2 gousses d’ail
1 cuillerée d’huile d’olive
1 brin de thym frais
1 feuille de laurier et/ou 6 feuilles         de sauge fraîche
4 fines tranches de pain de campagne un peu rassis
1 jaune d’œuf frais
1 cuillerée à café de sel fin
Poivre noir au moulin

Préparation
Peler les gousses d’ail et les écraser grossièrement. Verser 1 litre d’eau dans une casserole, ajouter les gousses d’ail et le sel. Laisser bouillir ¼ d’heure. Ajouter le thym, le laurier et/ou les feuilles de sauge. Retirer du feu, couvrir et laisser infuser pendant 5 minutes.
Avec une écumoire, retirer le thym, le laurier et la sauge. Verser le jaune d’œuf dans une soupière, battez-le en  versant le bouillon dessus petit à petit.
Mettre les tranches de pain dans des assiettes à soupe et les arroser d’un filet d’huile d’olive. Verser le bouillon dessus et poivrer au goût.

Note de J.B. Reboul dans « La Cuisinière provençale » :
« Cette soupe est très stomachique »

Laurier pour Aïgo boulido          Herbes de Provence pour Aïgo boulido         Oeuf pour Aïgo boulido

 

UMAMI

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Le goût est l’un de nos 5 sens, il nous est propre, mais commun à tous.

 

Au XIXe siècle,  il est passé à la moulinette de la classification, très à la mode à l’époque, et le postulat des 4 goûts fondamentaux fut fixé.


Sucré, salé, amer et acide, tout le reste étant considéré comme provenant de perceptions autres : tactiles, olfactives, psychologiques etc.

 

Malgré tout, en 1908, un scientifique japonais a réussi à introduire un cinquième goût dans ces saveurs primaires !
Il l’a nommé umami en japonais : うまみ  « savoureux », qui exprime l’amélioration introduite à l’intégralité de la saveur d’un plat par un umami.

                          

Il a découvert que certaines zones de la bouche réagissaient au glutamate, qui est le responsable du goût « umami ».

Le glutamate est un constituant naturel des protéines d’origine végétale et animale. On en trouve, dans des proportions appréciables, dans les tomates, les raisins, les champignons, certains fromages comme le parmesan et le roquefort, les extraits de levure de bière : Petite marmite ou Vegemite en Australie et d’une façon générale, dans ce qui est concentré, comme les bouillons : les concentrés de viande,  les sauces de poisson : Nuoc-mam, les viandes et poissons séchés ou fermentés.

                      

Le goût reste difficile à schématiser et résulte d’une perception globale d’informations sensorielles, mais aussi psychologiques et sociales et finalement, le goût comme l’appétit vient rejoindre la batterie d’outils nécessaire à la survie d’un être humain, il est protégé par son réflexe atavique de rejeter ce qui a mauvais goût, un goût de poison…

 

Dans ce débat sur la schématisation ou non du goût, il nous reste, depuis la nuit des temps, une stratégie pour améliorer la saveur des plats, y ajouter l’umami ! pour leur donner un goût de « Revenez-y ».

Le morceau de lard rance rajouté dans la marmite de soupe de légumes bouillottant au fond de la cheminée nuit et jour, pour offrir à toute heure une assiettée réconfortante à tous ceux en ayant besoin dans la maisonnée, le fromage odorant râpé, rajouté au plat, ou la truffe, introduite dans l’omelette, autant d’umamis pour transformer une nourriture simple en  mets exquis.

PAIN PERDU

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Une gracieuseté de DAVID SHERMAN

 

Ingrédients :  
4 tranches de pain
2 œufs
Lait
Extrait de vanille
Cannelle

Préparation :
Mélanger les œufs, le lait et la vanille dans un bol.
Y faire tremper les tranches de pain.
Puis les sortir et les faire griller dans une poêle à sec, sans rajouter de matière grasse.
Les disposer dans un plat de service, saupoudrées de cannelle.

                    

KASHA : GRAINS DE SARRASIN GRILLÉS

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Une gracieuseté de AGNIESZKA STAFINIAK
HONGRIE

 

Ingrédients pour 2 portions :
100 gr de kasha (grains de sarrasin grillés)
1 cube de bouillon sans gras

Préparation :
Mettre le kasha dans une passoire fine et bien le rincer sous l’eau courante.
Faire bouillir 2 à 3 fois le volume d’eau du kasha ou plus, afin d’être certain qu’il ne collera pas.
Faire légèrement griller le kasha dans une casserole, il sera plus digeste.
Ajouter 2 à 3 fois son volume d’eau bouillante et le cube de bouillon, porter à ébullition.
Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 15 à 25 mn sans mélanger, en vérifiant qu’il y ait assez d’eau. Les grains vont gonfler et absorber l’eau.
Égoutter le kasha dans une passoire fine, laisser reposer 5 mn avant de le servir sur un plat pour accompagner un plat aussi bien salé que sucré.

Le petit plus!
– Le kasha peut être réchauffé au micro-ondes, après avoir été arrosé d’un peu d’eau.
– Le kasha accompagne poisson, viande, légumes et on peut le garnir éventuellement d’une sauce aux champignons ou d’une sauce tomate.

                    

POUDING DU YORKSHIRE

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Une gracieuseté de DEBRA WALDRON

 

Ingrédients :
200 gr de farine
2 œufs
½ litre de lait
2 cuillères à soupe d’huile
1 pincée de sel

Préparation :
Mélanger farine, sel et œufs. Rajouter le lait petit à petit, jusqu’à obtenir un mélange homogène.
Graisser un moule, le chauffer pendant 2 mn dans le four à 220°C, puis le remplir jusqu’au 2/3 avec le mélange et l’enfourner pendant 50 mn.
Servir avec un rôti de bœuf.

                  

 

PAIN SODA

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Une gracieuseté de HEATHER WILSON
IRLANDE

 

Ingrédients :
3 tasses de farine
1 cuillère à table de bicarbonate de soude
½ tasse de sucre
1 cuillère à thé de sel
2 tasses de babeurre (buttermilk)

Préparation :
Mélanger la farine, le bicarbonate, le sel et le sucre, puis rajouter le babeurre.
Faire une boule, la mettre sur une plaque et inciser le dessus pour faire une croix, enfourner à 475°F pendant 30 mn.

         

SALADE DE BŒUF (AVEC POULET) ROUMANIE

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ROUMANIE

Ingrédients :
1 poitrine de poulet
5 pommes de terre moyennes
2 carottes
100 gr de petits pois
200 gr de cornichons
3 œufs
Sel
Huile

Préparation :
Faire bouillir les légumes entiers, sauf le cornichon, avec la poitrine de poulet, saler.
Faire bouillir à part 2 œufs.
Lorsque les légumes sont prêts, les retirer et laisser bouillir la viande jusqu’à ce qu’elle soit prête aussi.
Laisser refroidir, puis couper le tout en petits dés dans un bol, ainsi que les cornichons.
Dans un autre bol, mettre les jaunes d’œuf cuits avec le jaune d’œuf cru, les fouetter en versant de l’huile peu à peu pour obtenir une mayonnaise homogène.
Mettre la mayonnaise avec les légumes et la viande, mélanger et mettre au frais.

             

SALADE RUSSE « OLIVIER »

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Une gracieuseté de VICTORIA BUTUCEL
RUSSIE


Ingrédients :

4 pommes de terre
2 carottes
300 gr de saucisse de Bologne ou de poitrine de poulet bouillies
4 œufs
100 gr de petits pois en conserve (optionnel)
4 cornichons à l’aneth (en saumure ou marinés)
300 gr de mayonnaise
sel, poivre, fines herbes (persil, aneth) au goût

Préparation :
Laver les pommes de terre et les carottes sans les éplucher, les mettre dans une casserole dans de l’eau froide salée. Porter à ébullition jusqu’à ce qu’elles soient tendres (mais sans se défaire).
Déposer les œufs dans une casserole et couvrir ceux-ci d’eau froide, les amener à forte ébullition. Retirer du feu et laisser reposer les œufs dans l’eau de 18 à 23 mn. Laisser tiédir les légumes et les œufs.
Peler les pommes de terre et les carottes, les détailler en cubes. Écaler les œufs et les couper en cubes. Couper en cubes la saucisse et les cornichons.
Rincer les petits pois dans une passoire, faire égoutter toute l’eau.
Mettre tous les ingrédients dans un saladier, saler, poivrer, préparer la mayonnaise et mélanger. Saupoudrer le dessus avec des fines herbes fraîches.

                    

SALADE DE QUINOA ET AMANDES, FETA ET LÉGUMES

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Une gracieuseté de DEBRA WALDRON
AMÉRIQUE LATINE

 

Ingrédients pour la salade :
250 ml (1 tasse) de quinoa
500 ml (2 tasses) de bouillon de légumes
85 gr (3oz) de fromage feta en cubes
125 ml (½ tasse) d’amandes rôties tranchées
250 ml (1 tasse) de tomates cerise coupées en 2
1 petit poivron rouge, épépiné et coupé en dés
1 petite courgette coupée en dés
2 oignons verts coupés en dés

Ingrédients pour la vinaigrette au basilic et à la ciboulette :
30 ml (2c. à soupe) de vinaigre de vin blanc
Jus d’½ citron vert
60 ml (¼ de tasse) + 15 ml (1c. à soupe) d’huile d’olive extra-vierge
30 ml (2c. à soupe) de ciboulette fraîche émincée
15 ml (1c. à soupe) de basilic frais haché
Sel et poivre
2 gousses d’ail hachées (facultatif)

Préparation :
Mélanger vinaigre et jus de citron vert dans un petit bol, y ajouter graduellement l’huile en fouettant, jusqu’à ce que la vinaigrette soit lisse et homogène, rajouter la ciboulette, le basilic, sel et poivre, ail au choix.
Placer le quinoa dans une casserole, le rincer à l’eau, l’égoutter, rajouter le bouillon et cuire à feu élevé.
Porter à ébullition, puis baisser le feu et faire mijoter sans couvrir, jusqu’à ce que le liquide soit absorbé (± 15 mn), laisser refroidir.
Puis, ajouter le feta, les amandes, les légumes et la vinaigrette.

Note de la cuisinière : j’aime aussi rajouter des olives

 

               

SALADE DE HARICOTS EN GOGUETTE

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Une gracieuseté de LARRY REID
AMÉRIQUE ANDINE


Ingrédients :

1 boîte de haricots verts égouttés
1 boîte de haricots beurre égouttés
1 boîte de pois chiches rincés et égouttés
1 boîte de haricots rouges rincés et égouttés
¼ de tasse de poivrons vert argent
18 oignons verts tranchés
3/4 de tasse de sucre
½ tasse de vinaigre de pomme
¼ de tasse d’huile
1 cuillère à thé de sel

Préparation :
Dans un grand saladier, mélanger les haricots, le poivron vert et les oignons.
Dans un petit bol, mélanger les ingrédients restants et remuer jusqu’à ce que le sucre soit fondu, verser sur le mélange de haricots et réfrigérer durant une nuit, mélanger plusieurs fois et servir.

             

SALADE RUSSE САЛАТ ОЛИВЬЕ

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Une gracieuseté de ANDREI RIJIKOV
RUSSIE

 

Ingrédients   Ингредиенты :
300 gr de petits pois
3 carottes cuites
2 pommes de terre bouillies
500gr de bœuf haché
4 œufs
3 cornichons salés
1 oignon
4 cuillères à soupe de mayonnaise au citron et persil

Préparation  Процесс приготовления :
Cuire les œufs durs et les écaler; couper les carottes en lanières et les pommes de terre en carrés; faire cuire le bœuf; émincer l’oignon; couper grossièrement les cornichons.
Mélanger le tout dans un bol, ajouter la mayonnaise, les œufs et le persil.

 

                                                

SALADE ISRAÉLIENNE

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Une gracieuseté de MOTTY LEVY

 

Ingrédients :
6 concombres en dés
4 tomates Roma (prune)
2 oignons verts
½ poivron rouge
¼ de tasse de persil frais haché
1 cuillère à soupe de feuilles de menthe fraîche hachée
1 citron
1 à 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
½ cuillère à café de sel

Préparation :
Mélanger dans un grand bol, les concombres détaillés en dés, les tomates et le poivron épépinés et coupés en dés, les oignons verts tranchés, le persil et la menthe hachés.
Verser l’huile d’olive et le jus du citron sur la salade et mélanger pour bien enrober le tout. Assaisonner avec sel et poivre avant de servir.
                     

CUISINE AMÉRINDIENNE : PEMMICAN

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Pour la grande famille linguistique algonquine, l’intensification du commerce des fourrures, principalement de castor, leur permet de s’enrichir considérablement.

Outre la pêche et la chasse, ils peuvent bénéficier de récoltes : un peu de maïs, différents légumes et légumineuses.
Sans doute dans les cuisines et autour des feux s’échange-t-on des secrets culinaires : pemmican contre poule au pot.

LE PEMMICAN:
Prenez un bloc de bison séché, si vous n’avez plus de bison, vous pouvez le remplacer par de l’orignal ou du wapiti.
Réduisez-le en poudre dans un mortier.

Tout en continuant à piler, incorporer petit à petit une quantité équivalente de graisse fondue de bonne qualité.
Quand votre mélange est bien homogène, rajouter des baies d’amélanchier ou d’aronia, des cerises, des groseilles ou des airelles selon la saison, continuer à piler le tout jusqu’à l’obtention d’une pâte épaisse ; le mélange ne doit pas être trop liquide, ne forcez pas sur les fruits.

Laissez refroidir, puis empaquetez dans des sacs en peau de bison, afin d’obtenir des pâtés d’environ quarante kilos. Ces pâtés se conserveront indéfiniment, car ils ont la particularité de ne pas moisir et vous pourrez en rajouter un à votre matériel de survie lors de vos expéditions polaires, il ne gèlera pas.

Servir froid découpé en tranche fines et entouré d’une garniture de petits fruits rouges ou grillé sur la braise avec des filets de saumon pour un surf & turf.
Idéal aussi pour les pique-niques ou en apéritif sur un canapé, décoré d’une olive verte.
          

CUISINE DE LA RENAISSANCE EN FRANCE : LA POULE AU POT DU BON ROI HENRI IV

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Pour réchauffer les ventres et l’humeur, voici un plat traditionnel du XVIe siècle qui était le repas favori du roi Henri IV, le « bon roi Henri » dont le courage et l’humanité en ont fait un roi très aimé de ses sujets.

Il soignait son image de roi simple, généreux et près de son peuple, dont sa « Poule au pot » était l’emblème.
Dès 1599, le roi accorde le monopole du commerce des fourrures à Tadoussac, en Nouvelle-France, et chargea plus tard Samuel de Champlain, d’établir un poste français en Acadie.
                          

Parions qu’en Nouvelle-France, nos ancêtres ont préféré cuisiner une belle dinde sauvage cuissue à la place de la poularde gasconne :

 

RECETTE DE LA POULE AU POT

Bourrer la poularde avec une farce faite ainsi : battre les œufs dans un grand bol, ajouter le pain, le persil et le foie hachés, le jambon, le lard et l’échalote, saler et remuer.

Quand la poule est bourrée, la trousser et la mettre dans la marmite avec l’eau bouillante salée et parfumée aux herbes aromatiques et aux clous de girofle. Cuire à couvert, à feu modéré.

Au bout de 30 à 40 minutes, ajouter les légumes : carottes, navets, poireaux, céleri-rave, chou, maïs et pommes de terre. Continuer la cuisson pendant 25 à 30 minutes.
Pour servir, verser le bouillon dans une soupière sur des tranches de pain grillé : c’est la soupe.

La poule, découpée, est dressée en buisson, entourée de tous les légumes et de la farce coupée en rondelles; on arrose le tout de quelques cuillerées de bouillon : c’est le plat de résistance.

                    

SOUPE AUX HARICOTS DE PAPA

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Une gracieuseté de DANIELLE LANGNER
france

Pour la Soupe aux haricots de Papa :


Ingrédients :Gros sel pour Soupe aux haricots de Papa

Haricots blancs secs
Jambon
Pommes de terre
Gros sel
Poivre
Thym et feuilles de laurier (optionnel)

Préparation :
Faire tremper les haricots dans de l’eau froide, ainsi que le jambon, pendant 24 h dans une cocotte d’eau froide, mais séparément.
Faire cuire le jambon avec de l’eau et un oignon, 1 h à la cocotte-minute ou 2 h dans un autre récipient, laisser refroidir.
Éplucher les pommes de terre et redémarrer avec les haricots, quand le bouillon est froid, ajouter les pommes de terre à mi-cuisson et à la fin, il faut goûter et mettre du sel et du poivre.
Bon appétit !

Haricots blancs secs pour Soupe aux haricots de Papa  Jambon pour Soupe aux haricots de PapaPommes de terre pour Soupe aux haricots de Papa